Dans le cadre de sa politique anti-immigration, Trump a déclanché un projet de loi qui prévoit d’imposer une taxe fédérale de 3,5 % sur les transferts d’argent vers l’étranger effectués par des non-citoyens. Cette mesure, intégrée au budget surnommé « One Big Beautiful Bill », s’ajouterait aux frais actuels, qui avoisinent déjà 6 %.
Un coût élevé pour les migrants
Avec cette nouvelle taxe, un envoi de 100 dollars coûterait plus de 10 dollars en frais. Les États-Unis deviendraient ainsi le pays du G7 où les transferts sont les plus coûteux.
Le Sénégal particulièrement exposé
En 2023, les envois de fonds ont rapporté environ 3 milliards de dollars au Sénégal, soit plus de 10 % de son PIB. La Banque mondiale classe le pays parmi les plus dépendants aux transferts, ce qui en ferait la principale victime en Afrique francophone.
Des économies fragilisées
D’autres pays comme le Nigeria, la Gambie ou les Comores, où ces flux représentent une part importante du PIB, pourraient également subir de lourdes conséquences. Cette mesure s’inscrit dans une politique américaine plus large de durcissement migratoire.
Rédaction: Regional