Une ville tombée et un massacre organisé
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!La chute d’El-Fasher, dernière grande ville du Darfour encore résistante, a marqué un tournant dramatique dans le conflit soudanais. Les paramilitaires ont transformé sa conquête en scène de carnage : images satellite et témoignages concordants révèlent des milliers de morts en quelques jours, des fosses communes et des exécutions sommaires.
Un nettoyage ethnique
Les chercheurs de l’université Yale n’hésitent pas à qualifier les événements de « nettoyage ethnique, maison par maison », ciblant délibérément les populations noires. Le conflit, qui a déjà fait 150 000 morts et déplacé 13 millions de personnes, prend une tournure résolument génocidaire, rappelant les pires heures du Darfour des années 2000.
L’impunité et l’urgence humanitaire
Les paramilitaires, héritiers des milices janjawid, affichent une impunité choquante, allant jusqu’à publier leurs crimes de guerre sur les réseaux sociaux. Face à l’ampleur de la catastrophe, l’ONU alerte sur le sort des civils et réclame en urgence l’ouverture de couloirs humanitaires.

États-Unis : le choix contesté de Trump
25 États contre la Maison-Blanche
L’administration Trump fait face à une action en justice concertée de 25 États, contestant la suppression d’un fonds d’urgence pour les bons alimentaires. Cette aide vitale concerne 42 millions d’Américains, soit près d’un habitant sur huit.
Un contraste qui scandalise
Les États plaignants estiment le gouvernement fédéral légalement tenu de maintenir ce financement. La décision est d’autant plus critiquée qu’elle contraste avec les luxueux projets de rénovation de la Maison-Blanche, notamment une salle de bal à 250 millions de dollars – un symbole perçu comme le reflet de priorités gouvernementales controversées.
Redaction: Regional






