Le 30 avril 2025 restera gravé comme un moment fort de solidarité internationale envers le Burkina Faso. À la suite de déclarations jugées néocoloniales du général américain Michael Langley sur l’exploitation des ressources du pays, une vague d’indignation a parcouru l’Afrique et ses diasporas. En réponse, une mobilisation mondiale a été organisée en soutien au peuple burkinabè et au Capitaine Ibrahim Traoré, contre toute forme d’ingérence étrangère.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Une mobilisation inédite à l’échelle mondiale
La mobilisation a été portée par des mouvements panafricanistes, des membres de la diaspora, ainsi que des citoyens engagés dans plusieurs pays. Au Burkina 🇧🇫 à Ouagadougou et d’en d’autres villes du pays, près de 7 000 Burkinabè se sont réunis à la Place de la Révolution.
À l’international, plusieurs rassemblements ont eu lieu:
–À New York, une manifestation méticuleusement préparée s’est également tenue le même jour au Times Square. Près de 200 participants Noirs américains, Africains et personnes blanches solidaires se sont réunis en scandant la phrase « Hands off Africa », qui signifie « Ne touchez pas à l’Afrique » ainsi que les noms des pays de l’AES. Des discours radicaux y ont été prononcés par des noirs américains et Africains soucieux de l’avenir du continent.

–En Europe, des manifestations ont eu lieu à Paris, en Italie et à Londres.
Dans la capitale britannique, plus de 1 000 personnes, Jamaïcains, Burkinabè, Anglais ont marchés pacifiquement jusqu’à l’ambassade de France, brandissant des pancartes telles que « Hands off Ibrahim Traoré » ou « Africa is Poor, Africa is exploited, Colonizers Out, Africans Rise+Unite ». En Afrique, des marches ont aussi été signalées au Ghana, au Nigeria et au Gabon.
Des messages forts: souveraineté, rejet de l’ingérence et unité africaine
Le message porté par les manifestants était clair : les slogans et les prises de parole traduisaient un panafricanisme plus assumé, plus radical, et surtout internationalisé. Une manifestante ghanéenne affirmait : « Nous marcherons aux côtés de l’armée burkinabè si l’Occident tente quoi que ce soit. » D’autres appelaient les États-Unis à intervenir ailleurs, « Si les américains veulent sauver quelqu’un, il peuvent allé au Soudan du Sud, au Congo, aucun burkinabé ne dit qu’il a besoin d’eux »

Des réactions contrastées sur le plan local et international
Au Burkina Faso, les autorités ont salué cette mobilisation. Le Président Ibrahim Traoré a exprimé sa gratitude sur le réseau social X, soulignant que cette solidarité renforçait la légitimité du combat pour un Burkina et une Afrique affranchis de l’impérialisme.
À l’international, les réactions officielles ont été plus discrètes, mais la presse africaine et certains médias étrangers ont souligné l’ampleur inédite de cette mobilisation transcontinentale.
Une analyse à plusieurs niveaux
- Sur le plan politique, cette marche renforce la légitimité du pouvoir burkinabè sur la scène africaine et auprès de la diaspora. Elle adresse aussi un signal clair aux partenaires internationaux : l’ingérence étrangère est de moins en moins tolérée.
- Sur le plan social, l’unité observée entre peuples et communautés marque un tournant. L’indignation suscitée par les propos du général Langley a transcendé les clivages nationaux, ethniques ou raciaux.
- D’un point de vue diplomatique, cette mobilisation pourrait tendre davantage les relations entre certains pays africains et leurs partenaires occidentaux, en particulier les États-Unis et la France.
- Sur le plan médiatique, il est clair que l’événement a renforcé l’image du Burkina Faso comme fer de lance d’une Afrique nouvelle, résistante et souveraine. De nombreux analystes estiment que le Président Ibrahim Traoré figure aujourd’hui parmi les personnalités les plus en vue à l’échelle mondiale. Sur les réseaux sociaux et dans les médias, ils sont des millions à exprimer leur admiration pour le Président du Faso, saluant la nouvelle dynamique impulsée par ce jeune officier de l’armée burkinabè.
Un tournant symbolique pour l’Afrique ?
Cette marche mondiale de soutien a donc été bien plus qu’un simple acte symbolique. Elle a posé les jalons d’un panafricanisme décomplexé, international et solidaire. Si elle ne marque pas encore un basculement géopolitique, elle envoie un message fort : l’Afrique ne veut plus être spectatrice, mais actrice à part entière de son destin. L’avenir dira si cet élan se transformera en mouvement durable, capable de remodeler les consciences et les équilibres mondiaux.
Rédaction: Regional






