Après le succès du lancement de GaindéSat-1A, le Sénégal poursuit son ambition spatiale avec GaindéSat-1B, son deuxième satellite. Le projet mobilise l’équipe d’ingénieurs ayant conçu le premier satellite, renforcée cette fois par de jeunes talents sénégalais.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!À quoi servira GaindéSat-1B ?
Le premier satellite, GaindéSat-1A, avait été lancé pour appuyer une structure étatique dans la collecte de données hydrologiques. Il permettait de surveiller les niveaux des mers, des lacs et des cours d’eau à travers des capteurs installés sur tout le territoire.
Jusqu’ici, la récupération de ces données nécessitait soit des déplacements coûteux d’équipes techniques sur le terrain, soit des systèmes de télétransmission onéreux. C’est là qu’intervient GaindéSat-1B, conçu pour centraliser la collecte des données issues des capteurs et les transmettre directement à une plateforme de réception de données satellitaires située à Diamniadio.
Un outil pour la prévention des risques
Selon Gayane Faye, Enseignant-Chercheur et Coordonnateur du programme SENSAT SÉNÉGAL, l’un des objectifs majeurs du programme spatial sénégalais est de « l’appuie à la prise des bonnes décisions et à l’alerte précoce » en matière de gestion de l’environnement et de sécurité civile. Grâce aux informations transmises par les satellites, des alertes précoces seront déclenchés en cas de risques de crue ou d’inondations, afin de protéger les populations et les infrastructures vulnérables.
Avec ce second satellite, le Sénégal affirme son engagement dans l’innovation technologique au service du développement durable et de la résilience climatique.
Rédaction: Regional
