Ce Mardi 9 septembre, une frappe aérienne israélienne a visé un bâtiment à Doha, capitale du Qatar, où se réunissaient plusieurs responsables du Hamas. Cette attaque a réduit à néant les négociations de cessez-le-feu en cours pour Gaza et confirme, vingt-trois mois après le 7 octobre 2023, la ligne dure de Benyamin Nétanyahou : poursuivre la guerre coûte que coûte, de Gaza à Téhéran, en passant par Beyrouth, Damas ou Sanaa.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Le bilan immédiat reste limité : six morts, principalement des gardes du corps et des cadres intermédiaires. Les principaux chefs du Hamas semblent avoir survécu, dont Khalil Al-Hayya, un des derniers hauts dirigeants encore en vie. Le Hamas a dénoncé une attaque visant à « faire échouer les efforts internationaux », alors que la délégation examinait la dernière proposition américaine.

Mais cette frappe résonne aussi comme une humiliation pour Doha. Il y a quelques mois, le Qatar avait offert à Donald Trump un Boeing 747-8, geste spectaculaire censé renforcer sa relation avec Washington et, indirectement, garantir sa sécurité face aux menaces régionales. En frappant en plein cœur de la capitale qatarie, Tel-Aviv envoie un message clair : ni les cadeaux diplomatiques ni les alliances ne protègent durablement contre sa stratégie militaire.
Rédaction: Regional






