Depuis le début de cette campagne législative au Sénégal, les Sénégalais sont témoins d’actes de violences entre camps politiques, avec plusieurs scènes de violences graves enregistrées, toutes dirigées contre le parti PASTEF. Selon les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, le PASTEF a été agressé à Dakar, à Koungheul, à Saint-Louis, à Louga, et à Mbacké. Suite à cela, des plaintes ont été déposées, et des preuves visuelles existent. Malgré tout cela, aucune poursuite judiciaire n’a été entamée.
Le Premier ministre Ousmane Sonko est allé encore plus loin, franchissant une ligne sensible sur Twitter en déclarant : « Que chacune des agressions subies par le PASTEF depuis le début de la campagne, que chaque patriote qu’ils ont agressé et blessé soit proportionnellement vengé. Nous exerçons notre droit légitime à la riposte. » Des propos jugés très graves et controversés à travers les réseaux sociaux.
Le Premier ministre a ensuite enfoncé le clou en déclarant dans l’un de ses meetings que le « GATSA-GATSA » (la loi du talion) est de retour.
Ousmane Sonko a décidé de s’attaquer au terrain de l’un de ses adversaires les plus farouches, Barthélemy Dias, l’actuel maire de Dakar, l’un des plus craints et des plus téméraires de l’opposition. Sonko a abrégé sa caravane dans le sud du pays et a annoncé une grande caravane à Dakar pour ce mardi 12 novembre 2024.
Sonko me peine de plus en plus.