N°1 Yacine Fall – La ministre des Affaires étrangères du Sénégal

Elle déclarait dès le départ qu’elle se voyait comme un « gros calibre » en raison de sa carrière. ce qui n’est pas tout de à sous-estimer au regard de son parcours. Pourtant, dès ses premières sorties, elle a confondu le drapeau du Qatar avec celui du Bahreïn lors d’une rencontre officielle, et a commis une méprise sur les titres des officiels, ne faisant pas la différence entre un secrétaire d’État et un ministre d’État. Ces erreurs, largement relayées sur les réseaux sociaux, ont suscité de vives critiques sur sa maîtrise du protocole diplomatique, au point que de plus en plus de voix s’élèvent pour juger la ministre incompétente.
N°2 Ndeye Khady N’Diaye – La patronne de Sweet Beauté

Lorsque « des détails » sont exposés sans raison, le sacré et le sérieux finissent souvent par être tournés en dérision.
Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, la patronne de Sweet Beauté — le fameux salon de massage où toute la traque contre Ousmane Sonko a commencé —, la dénommée Ndeye Khady,
déclare sans gêne en wolof :
« Je ne suis pas la propriétaire du pays, mais là où je suis, je pourrais appeler le président Diomaye pour lui demander un montant, et il me le donnerait sans hésiter, sans que personne ne soit au courant. »
Une déclaration qui, même si elle peut sembler anodine ou provocatrice, dérange bon nombre de Sénégalais. Elle ne peut être prise au sérieux, mais elle révèle un certain malaise.
N°3 Mia Guissé – Chanteuse

Dans le cas de cette artiste, beaucoup de Sénégalais ont l’impression d’avoir affaire à une chanteuse qui en fait trop. Autant par ses tenues que par ses propos et ses gestes.
Bref, elle le fait exprès, et c’est clair. Interpellée en vain par l’ONG Jamra il y a quelques mois pour sa tenue jugée hyper sexy, la chanteuse revient récemment, lors d’un concert, avec une déclaration choc :
« Na dougou » (en wolof), qui signifie « Fais-le entrer » en français,
accompagnée d’un geste explicite de la main vers ses parties intimes.
Ce geste ne laisse pas indifférent. Mama M. Gueye de l’ONG Jamra a d’ailleurs dénoncé cet acte en le qualifiant de « pornographie verbale ».
Ce type de comportement est perçu comme une menace pour la jeunesse sénégalaise, dans un pays qui souhaite préserver ses valeurs morales.
On peut dire qu’au Sénégal, il y a beaucoup de femmes et d’hommes de valeur, brillants, engagés et compétents. Mais malheureusement, le devant de la scène est souvent occupé par une certaine catégorie de personnes pourtant aimé et estimé mais dont l’influence peut dégrade l’image du pays voire dans certains cas nuire à la population.
Dans un contexte où des pays comme ceux de l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger) se protègent de certaines influences étrangères, et où, par exemple, au Burkina, des sanctions sont prises contre celles qui s’affichent de façon provocante sur les réseaux sociaux, on peut se demander: La situation intellectuelle et morale du Sénégal n’est-elle pas en train de régresser ?
Rédaction: Regional






