Suite à l’attaque de son usine le 1er juillet à Sélinkegny (Kayes), une usine spécialisée dans la fabrication de carreaux et de chaux agricole, l’entrepreneur malien Ibrahim Diawara a exprimé sa reconnaissance face à l’élan national de solidarité. Dans une déclaration sobre et émotive, il remercie ses collaborateurs, ses partenaires, ainsi que les autorités pour leur soutien.
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« Je n’ai dans mon cœur ni haine ni rancune, car je sais qu’aucune foi véritable ne peut appeler à la haine ou à la destruction. »
Malgré la destruction de son projet, Diawara refuse la haine. Il appelle plutôt à l’unité, au pardon et au dialogue :
« Trop de souffrances, trop de morts… Il est temps de nous parler, de nous retrouver autour de l’essentiel : le Mali. »
Fidèle à son engagement pour la paix, il rappelle que « chaque fois qu’un Malien tombe, c’est le sang d’un Malien qui coule », plaidant pour la cohésion nationale par la parole et la résilience.
