Critiqué pour ne pas parler de son pays, le Cameroun, en ces moments difficiles, le journaliste Alain Foka décide de répondre à ses détracteurs.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!« Aux ami(es) des autres pays africains, qui me rappellent sans cesse que je dois d’abord parler de mon pays et laisser le leur tranquille, je vous en supplie : puisque, visiblement, je ne parviens pas à parler convenablement du mien, faites comme moi ! Pendant que je parle du vôtre, je vous en prie, parlez du mien autant que vous le pouvez.
Ne laissez rien passer, faites mieux que moi. C’est ainsi que vous m’aiderez réellement et que nous serons complémentaires. Soyez cohérents et efficaces. Dénoncez ce qui ne va pas. Et croyez-moi, il y a matière : vous aurez plutôt l’embarras du choix dans ce pays gérontocrate. Voilà comment le panafricanisme que vous évoquez, dont vous vous réclamez, prendra tout son sens, dans un regard croisé et complémentaire. »
Redaction: Regional






