Le Sénégal a entamé des démarches pour rejoindre l’alliance des BRICS, a révélé Yassine Fall, ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.
« Nous faisons partie des nations qui soutiennent la dynamique des BRICS et nous sommes en discussions pour potentiellement y adhérer », a-t-elle déclaré lors d’une interview accordée à une chaîne internationale. Selon elle, le Sénégal a « des atouts majeurs à offrir à cette coalition », citant notamment la stabilité politique du pays, ses ressources naturelles et son ambition de stimuler son industrialisation.
Yassine Fall a insisté sur le fait que le Sénégal dispose de solides arguments pour intégrer ce groupement, qu’elle considère comme « une alternative crédible » pour les États du Sud en quête de nouveaux partenaires stratégiques.
Pour sa part, l’analyste sénégalais Djibril Gningue estime qu’une adhésion du Sénégal aux BRICS pourrait entraîner de nombreux bénéfices : élargissement des débouchés commerciaux, accès facilité au financement pour les grands projets d’infrastructure, renforcement du rôle diplomatique du pays dans la sous-région, et meilleure collaboration avec les structures régionales en partenariat avec d’autres membres des BRICS.
Selon lui, les BRICS cherchent à bâtir un ordre mondial plus équitable, fondé sur la multipolarité.
Créé en 2009 par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, le groupe BRICS s’est élargi à l’Afrique du Sud en 2010. En 2024, lors du sommet de Kazan en Russie, de nouveaux membres tels que l’Arabie Saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran ont également rejoint cette organisation.
Rédaction: Regional